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Faut-il avoir peur de voyager en Jordanie ? Notre réponse est non !
Y’a t-il des dangers particuliers, des choses à éviter ? Lisez la suite pour vous informer.
Et soyez rassurés, nous vous tenons régulièrement au courant dans les NEWSAvoir plus d’infos sur la Jordanie et les aspects pratiques pour une visite, cliquez ici. N’oubliez-pas non plus les FAQ pour mieux appréhender le pays.

Résumé politique
Les élections parlementaires ont eu lieu ce mercredi 23 janvier 2013, en l’absence des principaux groupes d’opposition du Front  pour les réformes, du fait de leur appel au boycott – en savoir plus (en anglais).

Le système et le découpage électoral en sont les principales raisons données, mais pas seulement. Le plus grand parti d’opposition – le IAF (Islamic Action Front) des Frères musulmans – inscrit son action dans la durée, et veut certainement tirer partie de la déliquescence presque inévitable du jeu politique jordanien, en l’absence de toute réforme parlementaire profonde.

Après avoir assisté à une forte résurgence des mouvements politiques religieux, on découvre par ce vote que leur impact direct sur les urnes est quasiment nul. L’appel au boycott et les divisions internes laisse donc la primeur du processus électoral aux candidats indépendants et tribaux, ou aux petits partis.

Mais en dépit de cette absence, les mouvements islamistes locaux sont susceptibles de gagner en popularité dans les années à venir. La frustration dû à la corruption et à la faiblesse des partis ayant participé à ce énième épisode de pseudo progrès parlementaire va encore grandir si des changements drastiques n’interviennent pas dans les plus courts délais.

En bref, la majorité des Jordaniens appelle de ses voeux un véritable processus de démocratie parlementaire où le premier ministre serait vraiment l’émanation des urnes. Ceci ne semble pas être à l’ordre du jour, et il est fort à parier que le prochain premier ministre sera encore une fois choisi par le roi Abdallah.

Sécurité pour le voyageur
Les émeutes généralisées du mois de novembre, dû à la menace d’une augmentation des produits pétroliers juste avant l’hiver, sont passées inaperçues en Europe. Elles s’inscrivent dans la seule période avec violences depuis le début du Printemps Arabe.

Au côtés des Vendredi de la colère qui rythme inlassablement la contestation à travers le pays, des troubles ont eu lieu ici ou là, principalement en milieu urbain. Se tenir à l’écart des attroupements et mouvements de foule parait évident.
Pour autant, il n’y a aucun indicateur de dangerosité quelconque en milieu rural, dans les montagnes ou les déserts du Sud – ce qui englobe la Mer Morte, ses canyons aquatiques et le Wadi Araba, les régions de Dana-Shaubak-Petra et du Wadi Rum. Et même Amman, la capitale, a montré un certain désintérêt pour les turpitudes de la politique, la participation aux urnes y étant anormalement basse, idem pour les démonstrations de force qui rassemblent plutôt des protagonistes extra-muros, issus des villes de province.

Alors, à moins d’aller vraiment mettre le nez là où il ne faut pas, il n’y a aucune raison de craindre quoi que ce soit, et encore moins d’hypothétiques hostilités d’origine religieuse comme les européens ont tendance à les fantasmer si souvent dès lors qu’il s’agit d’une terre musulmane.
Pour ce qui est de la menace terroriste, la Jordanie a toujours pris les mesures les plus fortes possibles, et il n’y a pas plus de danger ici qu’ailleurs.

Attention au principe de précaution distillé par certains consulats européens – des communiqués, comme les Conseils aux voyageurs du consulat français sont adaptés, d’autres le sont beaucoup moins.

Pour toute question concernant la sécurité, n’hésitez-pas à nous contacter.

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