Notre cavalerie n’est ni la meilleure du monde, ni la plus belle, ni la plus soignée…
Mais nous sommes les premiers à avoir réintroduit les chevaux Arabes dans leur milieu d’origine avec l’étalon Sultan, au début des années 1990. Voir La belle histoire de Atallah et Sultan.
Vous montez de véritables chevaux de sang arabe, (ou Arabes bédouins – officialisés en Jordanie sous l’appellation “Bedouin Bred”), en majorité des juments d’origines diverses (Jordanie, Syrie, Iraq,…). Mais aussi des étalons et parfois des hongres.
Certains sont des pur-sang certifiés WAHO (World Arab Horse Organization). Nous évitons l’achat de produits non domestiques (pas plus de 2 générations hors d’Arabie). En effet, ils s’avèrent peu adaptés aux rudes conditions de vie du badia (la “steppe” en Arabe).
Tous généreux et vifs, réactifs à l’envie et si agréables à monter malgré leur fort tempérament – ou justement à cause de celui-ci ! Leur résistance et leur gaîté sont légendaires. Vous pourrez enfin le vérifier par vous-même. Cheval au pied sûr, à fort influx nerveux et à l’esprit de compétition marqué, l’Arabe aime la course.
Attention : ce ne sont pas des chevaux d’école, mais des chevaux d’effort, adaptés aux visiteurs occidentaux, éduqués selon les critères bédouins, et selon nos critères de cavaliers au long cours, éleveurs dans le désert.
“ Il ne suffit pas qu’un cheval soit estampillé “arabe” ou qu’il possède des papiers décernés par un quelconque organisme occidental. Le seul vrai “arabe” est celui qui vient de chez les bédouins. Vivant avec eux, dans un milieu dur et hostile, il doit être éduqué par eux, selon leurs critères, leur culture et leurs usages. C’est sa lignée familiale tout entière qui détermine ses aptitudes essentielles. Il doit d’abord être rapide, très rapide…”
Les Wadi Rum Horses vivent dans le désert à l’année, à Rum Station – dans la vallée où habitent Atallah Sweilhin et sa famille. Ils sont en paddock autour des quelques constructions de la famille (7 km avant l’entrée à la zone protégée de Wadi Rum). Pas de grandes installations inutiles – de l’eau, de l’ombre, quelques boxes pour isoler les chevaux malades ou à problème, une sellerie spacieuse, des pièces pour le stockage de nourriture (orge, luzerne, paille, dattes…).
Ils sont constamment entraînés, participent à des courses d’endurance où ils se distinguent régulièrement, et reflètent parfaitement l’état d’esprit des chevaux bédouins, obligatoirement proches de l’homme.
Ensemble, nous constituons la seule structure globale de véritables chevaux bédouins, issus du désert, y vivant à l’année, avec un encadrement et une assistance totalement autochtones.
C’est là toute l’authenticité que nous recherchons. Pour notre plaisir et le vôtre.
Regardez cet album de nos chevaux, pris in vivo lors de nos randonnées ou à l’écurie.